Adopter un lapin

Vous êtes maintenant décidé à adopter un lapin, trois choix s’offrent à vous : les animaleries, les éleveurs et les refuges.

Les animaleries sont souvent le moyen le plus pratique pour acquérir un lapin car elles se trouvent un peu partout, mais il faut s’en méfier. En effet, les lapins n’y sont pas toujours en bonne santé et sont souvent trop jeunes, quelques fois même non sevrés, pour être vendu. Comme les lapins plus petits ont plus de succès, ils les vendent plus jeunes et plus cher en les qualifiant « d’extra nains » ou de « toy » qui, pour la plupart, atteindront la même taille que les autres. Le pire, c’est que ces lapins plus petits que les autres sont parfois les plus faibles et les plus fragiles de leur porté. Il n’est pas rare de constater le décès d’un jeune lapin post achat ! Il est donc préférable d’emmener son nouveau petit compagnon chez le vétérinaire dans les jours qui suivent sont achat pour être sûr qu’il soit en bonne santé.

Il est préférable d’adopter un lapin chez un éleveur car vous pouvez vous rendre compte des conditions d’élevage et choisir en conséquence. Ils sont souvent connaisseurs et passionnés. Ils prennent soins de leurs animaux. Ils ne sont vendus qu’une fois sevrés et souvent vaccinés et en bonne santé. Il sont aussi de meilleurs conseils que les animaleries, n’étant pas des commerçants à proprement dit pour qui le seul but est d’écouler la marchandise!

Mais l’idéal, c’est d’adopter un lapin dans un refuge ou une association qui recueille des lapins abandonnés. Malheureusement, les lapins sont les 3emes animaux de compagnie les plus victimes d’abandon et les associations sont débordés. Adopter un lapin dans une association c’est donner une seconde chance à un animal et ça n’encourage pas l’exploitation animale. Donc mon conseil est ADOPTEZ, N’ACHETEZ PAS !

Quelque soit l’endroit où vous avez décidé d’adopter votre lapin, il est important de vérifier l’état de santé général des lapins mis à la vente/adoption ainsi que l’état de leur environnement. Tout d’abord, il faut regarder si les lapins sont trop nombreux par cage. Ensuite, s’ils ont de l’eau à volonté et si elle est propre. L’hygiène est également importante et il est nécessaire de vérifier si la litière est relativement propre. Afin d’avoir un indice de la bonne santé des lapins, on peut observer les crottes présentes dans la litière : si elles sont rondes et dures, c’est bon signe, par contre, si c’est plutôt liquide, il est fort probable qu’au moins un des lapins ai la diarrhée et elle peut être contagieuse. On peut ensuite observer les lapins eux mêmes. Leurs yeux ne doivent pas avoir de rougeurs, de croûtes, de crottes, ni être larmoyants. Leur nez doit être sec. Ils doivent être vifs et curieux. Ils doivent avoir les fesses propres et le poil lisse et soyeux. Leur peau ne doit pas avoir de croûtes ou de plaies, leurs pattes ne doivent pas être irritées. Faites attention qu’ils n’aient pas d’éternuements ou de toux. Leurs oreilles doivent être propres, sans dépôts. Et bien sur, faites attention à ne pas prendre un lapin trop jeune (moins de 2 mois) car il risque de mal supporter un changement d’environnement.

Indépendamment de la santé du lapin, il y a une information qui peut être importante, voir même indispensable rien qu’en ce qui concerne le choix du nom : le sexe. Le choix du sexe peut être important si vous avez déjà un autre lapin ou si il va devoir cohabiter avec un autre animal (voir cohabitation). Le comportement du lapin peut varier en fonction de son sexe. Les mâles deviennent parfois très territoriaux et sales à la puberté (à partir de 6 mois). Certains font même des jets d’urines un peu partout ! Mais les femelles ne sont pas forcement plus faciles car il faut supporter leurs périodes de chaleurs pendant lesquelles elles sont agressives. De plus, elles sont plus souvent dominantes. Il est intéressant de savoir qu’il est difficile de distinguer les mâles des femelles chez les jeunes et que les vendeurs en animaleries ne sont souvent pas capable de dire avec certitude le sexe du lapin que vous avez choisi. Il n’est pas rare que l’on découvre, quelques mois après son adoption, que le lapin n’est pas du sexe que l’on vous avait annoncé.